L'opéra
baroque dans la presse et ailleurs
Le
bêtisier de l'opéra baroque
Le "Bêtisier de
l'opéra baroque" a été cité et
recommandé lors de l'émission de France Musiques "Les
Chants de l'aube" du 9 octobre 2002, dans la chronique "Surf Musique"
de Philippe Kalman sur "L'humour et la musique". Il a
été cité à nouveau lors de l'attribution
du Surf Musique d'Or au Magazine de l'opéra baroque, le 25
juin 2003
- John Eliot Gardiner, dans Le Monde de la
Musique de février 2009, considère, en
matière d'opéra, Vivaldi comme :
"un des compositeurs les plus
ennuyeux"
- Commentaire du site NewOlde.com sur les
enregistrements d'opéra par l'Ensemble Matheus, à
l'occasion de la sortie prochaine de La Fida ninfa -
octobre 2008
"Spinosi's first two Vivaldi
opera recordings are the absolute worst of the worst -- the musical
equivalent of Eurotrash contemporary stagings."
- Réponse de la Chargée de relations de
l'Ensemble 415 à une jeune soprano recherchant la partition
de La Nemica d'amore fatta amante de Bononcini
(enregistrée par cet Ensemble en 2003) - septembre 2008
« Bonjour. Je n'ai pas
les partitions. L'emploi du temps de Madame Banchini ne lui permet
malheureusement pas de répondre à ces demandes. Bien
cordialement. »
- La Chronique de Jacques Doucelin sur
Concertclassic, à propos de Cadmus et
Hermione par Vincent Dumestre et Benjamin Lazar, à
l'Opéra-Comique sous le titre provocateur : "Non aux
Ayatollahs en tout genre !
« STOP ! s’écrie
joliment (sic) Jean-Charles Hoffelé en tête de sa
critique de Cadmus et Hermione de Lully présenté par
l’Opéra Comique. C’est simplement l’expression du bon sens que
le snobisme du public de l’opéra et le fondamentalisme baroque
de certains musicologues qui ont fait du retour au passé
qu’ils estiment le plus authentique une vraie quête de
l’absolu, veulent superbement ignorer."
- Fabio Biondi dans Opéra Magazine -
juillet 2007
« Ma position sur la
Vivaldi Renaissance est extrêmement polémique. J'y vois
une opération purement mercantile... Certes, il était
injuste de continuer à ignorer sa production
opératique, mais il faut bien reconnaître qu'à 70
%, elle est d'un niveau d'inspiration assez faible, n'apportant rien
de neuf et courant en permanence le risque de paraître
conventionnelle.
... Franchement, quand vous
écoutez certains opéras de Vivaldi au disque, vous
trouvez cette musique tellement peu intéressante que vous
n'avez qu'une envie : balancer le CD ! »
- Gérard Mortier dans Diapason
d'octobre 2006
"Beaucoup de gens viennent
à l'Opéra en pensant voir « Les Indes galantes
» et sortent déçus si on leur a montré
autre chose. Ce qui leur plaît c'est « Atys
».
...Beaucoup d'or, beaucoup de
plumes, beaucoup de strass."
- Henry Prunières à propos de Stefano
Landi dans Nouvelle Histoire de la Musique - 1937
"C'est un compositeur de
second ordre. Son récitatif est insipide et il ne
s'élève guère au dessus du genre des petites
chansons."
- Gérard Mortier dans Classica de juin
2006, dans son dialogue avec Philippe Beaussant à propos de
L'opéra mal en scène
"L'essentiel, à
l'opéra, est de toucher les questions existentielles qui sont
à l'oeuvre même dans la
quotidienneté."
"Pour moi, la sonorité
des baroqueux a quelque chose d'exotique..."
- La critique de Callirhoé
d'André Cardinal Destouches dans Le Monde de la
Musique de mars 2006
"Élève de
Campra, André Cardinal Destouches est un compositeur accompli.
Mais sa musique, malgré tous les charmes qu’elle renferme et
toute la maîtrise des ressorts dramatiques dont elle
témoigne, est bien loin des sommets atteints par son
maître. Elle apparaît bien souvent comme une caricature
de musique baroque française. Il n’y a pas à s’y
tromper : l’ouverture, les danses, les cadences et l’écriture
vocale sont bien caractéristiques de cette période,
mais elles laissent en bouche un goût fade de trop peu et de
non abouti."
- La critique "Pour" du DVD des
Paladins de Jean-Philippe Rameau, dans Classica de
mars 2006
"...la partition luxuriante,
dansante, amusante, trouve dans la débauche de couleurs, de
gags animaliers, de surenchère visuelle et de performance
physique, un écrin moderne à sa naïveté
surannée."
"A croire que Rameau a
composé pour le hip-hop..."
- Histoire de la Musique française, de
J. Gaudefroy-Demombynes (Payot - 1946), à propos de
Xerse de Cavalli...
"la pièce est insipide,
la musique plate et monotone, avec abus de récitatifs
languissants"
... du portrait de Lully par Mignard...
"Lully a un énorme nez
sous deux énormes noirs et bouffis, des sourcils épais
et mal arqués, de grosses lèvres retroussées, le
menton creux et proéminent, carré du bout : une
physionomie repoussante..."
... de la musique de Lully...
"...au point de vue
strictement musical, son oeuvre est bien pauvre ; son contrepoint est
tout à fait rudimentaire, ses harmonies sont plus
qu'indigentes...la musique de Lully paraît non seulement pauvre
et froide, mais surtout monotone...Jusqu'à ce que nous soit
révélé un nouvel aspect du talent de Lully, nous
le tiendrons surtout pour un auteur de pastorales mythologiques et
galantes, de fadaises de courtisan et de
bouffonneries."
... de Marc Antoine Charpentier...
"il a écrit 15
opéras, dont un seul fut représenté et
édité, Médée..."
... et de Marin Marais
"dans Alcyone, c'est la
description de la tempête qui sauve l'oeuvre, par ailleurs
médiocre."
- La Réponse (?) à Philippe
Beaussant dans Opéra Magazine de février
2006
"Autant de questions qui,
encore une fois, rendent indispensables les propositions
scéniques innovantes, chargées de sens politique et
génératrices de débat dans le
public."
- « Mémoires de Vivaldi », de
Patrick de Rosbo (Robert Laffont - 1986)
Un titre alléchant, un livre décevant.
Trois-cent-trente pages de vaine logorrhée, qui n'apprennent
rien sur Vivaldi. (Le Magazine de l'opéra
baroque)
- Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture,
dans un entretien avec Le Monde de la Musique - novembre
2005
"A ceux qui n'aiment que la
musique baroque, je souhaite dire que la création
contemporaine a beaucoup d'importance, à ceux qui n'aiment que
le rap, qu'il peut être dansé sur fond de musique
baroque."
- William Christie dans Le Figaro en
réponse à la question : Comment expliquer la cote
d’amour dont jouit aujourd’hui la musique baroque ? Le besoin d’un
retour aux sources, la nostalgie d’un passé révolu ?
"Ah non ! Le fait que, pour
certains, cette musique évoque le bon vieux temps, celui des
concerts à bougies, des chaises à porteurs, et puis les
privilèges, et puis l’Ancien Régime, me semble
répugnant ! Cela explique certaines des réactions
entendues après « Les Paladins », telle dame
regrettant, l’air pincé, qu’on fasse ainsi « voyager
Rameau en banlieue », tel monsieur m’accusant d’avoir
transformé ce délicat compositeur en « faiseur de
revue nègre »… Tous ces gens croient qu’il existe une
tradition XVIIIe, le spectacle qui ne fait pas de bruit, BCBG,
mettant en scène des gens à perruques et robes Watteau,
des danses style menuet, anodines et un peu
bêbêtes."
- Antoine Goléa dans La Musique de la nuit
des temps aux aurores nouvelles, à propos de
Haendel...
"La quasi-totalité des
oeuvres de Haendel sont d'une sorte de simplicité monumentale,
qui engendre souvent la monotonie. Il y a plus de
variété dans une cantate d'un quart d'heure de Bach,
plus d'originalité et plus d'inattendu, que dans tout le
Messie...La clarté de Haendel, ce n'est souvent qu'un
résultat de sa pauvreté."
...et de Vivaldi
"Aujourd'hui (*), des tonnes de disques chantent la gloire de
Vivaldi, et il suffit d'afficher un programme Vivaldi pour que se
remplisse une salle. C'est une mode qui passera comme les
autres..."
(*) en 1977
- André Tubeuf dans sa critique du livre
d'Olivier Rouvière sur Les Arts Florissants
"...Ces fous ont
emprunté à une oeuvre de Rameau (*) leur nom de guerre, les Arts florissants, et sont
partis en guerre..."
(*) pas à Rameau, à Charpentier,
évidemment
- Pierre-Jean Rémy, amateur
éclairé, dans Classica - novembre 2004
"...malgré mes
périodes d'enthousiasme baroque, désormais je trouve
qu'il y en a trop."
- Le tiers de l'assistance qui a
délaissé la salle de l'Auditorium de Lyon, à
l'entracte de la Médée de M. A. Charpentier,
lors du concert du 6 septembre 2004, sous la direction
d'Hervé Niquet
- Les jaquettes de l'édition Vivaldi de
Naïve
- René Jacobs dans Le Monde de la
Musique de novembre 1998 à propos de l'oratorio Il
primo omicidio d'Alessandro Scarlatti :
« Ce qui rend la musique
essentielle, c'est qu'elle est inattendue : d'une mesure à
l'autre, elle peut changer, quitter la route que l'on croyait
prendre. S'il fallait brûler toutes les partitions de Vivaldi
pour conserver une seule de Scarlatti, je n'hésiterais pas
à le faire. »
- René Jacobs dans
Classica/Répertoire de septembre 2004
"J'aime passionnément
"David et Jonathas", et encore plus "Médée". Pour ces
deux opéras-là, je serais prêt à donner
tous ceux de Lully."
- Daniel Bouton, Président d'une grande banque
française, dans Le Monde de la Musique de juin
2004
"Ce que j'aime dans le
répertoire lyrique ? Tout ! Je n'ai aucune exclusive - sauf
une petite - pour le baroque."
- Nikolaus Harnoncourt dans
Classica/Répertoire de juin 2004
"L'estime que l'on porte
à Lully...me dépasse totalement"
- René Leibowitz dans l'Histoire de
l'opéra (1957), à propos de la reprise des
Indes galantes à l'Opéra Garnier en 1952
"Il est peu probable
qu'après cette vague de succès, cette oeuvre
réussisse à tenir l'affiche pendant bien longtemps
encore."
- Pierre Joxe, "Amateur éclairé" (?),
dans Classica/Répertoire de mai 2004
"Il y a une musique qui fait
partie de ma culture musicale, comme beaucoup d'Européens, je
pense : cela commence avec Bach. Ce qu'il y a avant relève
plus de la curiosité."
- René Jacobs à propos de Haendel dans
Crescendo d'avril/mai 2004
"Chez Haendel, quand on
regarde deux mesures, on sait plus ou moins comment la musique va
continuer."
"...il y a quelque chose qu'il
ne faut pas oublier et personne n'en parle : c'est un voleur
!"
- Hubert Reeves dans Le Monde de la Musique
d'avril 2004, à propos de la musique baroque :
"J'apprécie Couperin et
Rameau, mais je trouve qu'ils ne font pas le poids face à
Schubert ou Mozart."
- Lecerf de la Viéville à propos
de Marc Antoine Charpentier :
"Qu'a laissé le
sçavant Charpentier pour assurer sa mémoire ?
Médée et David et Jonathas. Il vaudrait mieux qu'il
n'eût rien laissé."
- Classica/Répertoire - février
2004 - Chronique de Serse au Théâtre des
Champs Elysées, le 23 novembre 2003
"...Le chef William Christie?
Insipide... Et l'oeuvre ? encore plus ! Autant dire que la production
donnée au Théâtre des Champs-Elysées de
Serse, opéra interminable de Haendel, ne sera pas
mémorable. De quoi décourager les spectateurs les plus
endurants..."
- Goldberg - décembre 2003 - Question
posée à Alan Curtis à propos de Pur ti
miro :
"Avez-vous changé
d'avis sur la question la plus controversée concernant
Poppée, le compositeur du célèbre duo final. Je
vous rappelle que, lors de nos dernières discussions à
ce propos, vous étiez convaincu que c'était soit
Ferrari, soit Socrate (sic)"
(sic) : il s'agit bien sûr de Sacrati
(NDLR)
- Goldberg - décembre 2003 - Alan
Curtis à propos des coupures opérées dans son
enregistrement de Giustino de Vivaldi :
"...je crois que c'est un
mauvais service rendu à Vivaldi que de prendre un morceau
comme Giustino, que même les passionnés de Vivaldi
considèrent trop long - il y a en fait trop de choses qui
n'auraient pas dû être gardées..."
...et à propos de l'enregistrement
intégral de ce même Giustino (par Estevan
Velardi, non cité) :
"...je ne l'ai pas
écouté, mais si jamais je trouve le temps de le faire,
je ne crois pas que je changerai d'avis....je crois que c'est plus
bénéfique pour Vivaldi d'être
coupé."
- Le Monde - 17 novembre 2003 - titre de la
chronique de "Serse" au Théâtre des Champs
Elysées
"Un air célèbre pour cent soixante
minutes d'ennui"
- Le Monde de la Musique - juillet 2003 -
critique du "Faramondo" de Haendel, dirigé par
Rudolph Palmer
"Qui a jamais entendu parler
de Faramondo ? Personne, ..."
- Lucien Rebatet dans son Histoire de la Musique
(1969), à propos de L'Orfeo de Monteverdi
"Orfeo a pu passer pour
un chef-d'oeuvre, d'ailleurs plus vénérable
qu'enthousiasmant, quand presque toutes les autres partitions de
Monteverdi étaient inaccessibles. Dans l'état
présent de nos connaissances, il est difficile de soutenir
encore sincèrement cette idée reçue. Soyons
franc : Orfeo est l'ouvrage le plus décevant d'un grand
maître, et ce n'est qu'en le replaçant dans son temps
par un sérieux effort d'imagination que l'on parvient à
concevoir son importance historique et l'émotion qu'il
souleva."
- Pierre Bergé - cité par
Classica n° 50 - Spécial
anniversaire
"J'ai toujours l'habitude de
dire, en boutade, que la musique baroque est faite pour ceux qui se
soignent avec des plantes, autrement dit des gens qui ignorent qu'une
nouvelle pharmacopée est apparue, et qui continuent d'aller
cueillir du gui pour se soigner."
- Peter Sellars - à propos de la mise
en scène de Giulio Cesare
"Pour ma part, je
déteste la méthode de l’actualisation. C’est un
procédé bon marché et un “truc”, et
j’espère qu’il sera clair que nous l’utilisons comme un point
de départ qui nous permet d’accéder à un niveau
supérieur […] Notre production tente de dépasser le
fatras matériel afin d’atteindre l’essence spirituelle de
l’œuvre en créant un système de gestes qui honore celui
de Haendel."
- Télérama - septembre 2002 -
présentation de Giulio Cesare, de Haendel, mise en
scène de Peter Sellars, sur Mezzo
"En démomifiant les
livrets de Haendel, la mise en scène de Peter Sellars a
rappelé quel influx nerveux, paralysé par les
bandelettes de la tradition, électrisait les
récitatifs, survoltait les déchaînements de de
trilles et de roulades."
- La mise en scène de Rinaldo à
Montpellier , en juillet 2002
critiques
- Le Monde de la Musique - juillet/août
2002 - critique de Il Giustino
"Si Vivaldi peut
séduire dans sa musique instrumentale et sacrée, il se
révèle bien paresseux dans ses
opéras."
- Le Monde de la Musique - mars 2002 -
Dossier Vivaldi
"On se demande bien pourquoi
il (Vivaldi) a déployé une telle énergie dans un
genre (l'opéra) où son génie ne s'est pas le
mieux illustré et où il n'a rien apporté de
nouveau."
- Glané sur un forum de discussion
consacré à la musique classique - février
2002
"mais QUI, ici, écoute
réellement les opéras de Cavalli ? (je veux dire, un
peu plus que d'y jeter une oreille par curiosité avant
d'envoyer le coffret prendre la poussière sur une
étagère?)"
- Le Monde de la Musique - janvier 2002
"Vingt ans après
l'âge d'or du disque classique...les terres baroques ont
été labourées jusqu'en leurs parcelles les plus
arides."
- Diapason - décembre 2001 - Entretien
avec John Eliot Gardiner
"Vivaldi est capable
d'inventions d'une efficacité prodigieuse, mais il les
répète jusqu'à la nausée."
- Diapason - décembre 2001 - à
propos de la réédition d'enregistrements
d'opéra baroque chez Erato
"Seuls les masochistes ou les
amoureux de kitsch se précipiteront sur le Dardanus ramiste de
Raymond Leppard"
- Classica - novembre 2001 - Critique de
l'enregistrement de Juditha Triomphans chez Opus 111.
"Mlle Hermann est
maigrichonne, et Mme Trullu
inquiétante"..."La jolie voix intermédiaire, les
bonnes manières de chanteuse bien élevée de
Magdalena Kozena ne gagnent pas à être si peu
secouées."
- Le Monde de la Musique - octobre 2001 -
Philippe Venturini à propos de L'Allegro, il Penseroso
ed il Moderato, dans son compte-rendu du Festival de Beaune
2001
"Riche d'idées et de
sentiments, cette ode de Jennens s'impose parmi les chefs d'oeuvre
incontestables (on n'en dira pas autant des quarante opere
serie de Haendel !)."
- Classica - octobre 2001 - à propos
d'une représentation de Dal male il bene d'Antonio
Maria Abbatini et Marco Marazzoli au Festival d'Innsbruck 2001
"Et si finalement ces
opéras oubliés le méritaient vraiment ? Quand le
prétexte salutaire de résurrection musicale
cessera-t-il de faire illusion sur l'absence de teneur musicale des
dits opéras ?"
- Diapason - septembre 2001 - réponse
au courrier d'un lecteur s'étonnant de l'absence
d'opéra de Vivaldi, notamment de l'Orlando furioso,
dans les "30 disques pour découvrir l'opéra baroque"
"La distribution (de l'Orlando
furioso) est remarquable, mais le style est désuet, et, pour
cette raison, Piotr Kaminski n'a pas souhaité le
recommander."
- Classica - juillet 2001 - Alain Duault dans
son "billet d'humeur"
"A l'époque où
l'on nous ressort sans cesse tel ou tel opéra baroque dont la
vertu semble parfois limitée au seul fait d'avoir
été composé à l'époque
baroque..."
"On s'est beaucoup
ennuyé récemment avec Ariodante...Même si tous
les ouvrages (de Haendel) ne méritent pas d'être
remontés, et encore moins in extenso, avec tous les "da capo"
qui rallongent inutilement les opéras baroques qui le sont
déjà trop..."
- Altamusica - juin 2001 - à propos de
la représentation de Il Tito de Pietro Antonio Cesti
à l'Opéra du Rhin
"L’ensemble est d’un
goût parfait, remarquablement relayé par une
distribution homogène, mais dieu que cet opéra serait
soporifique au disque..."
- Une critique des représentations d'Il
Sant'Alessio de Stefano Landi, par les Arts
Florissants, en 1995
"Derrière un argument
pieux et quelques poncifs rattachés à la
Contre-Réforme catholique, le livret -d'un futur pape - et la
musique de Stefano Landi pour Il Sant 'Alessio ne sont qu'un
prétexte pour une succession de numéros pour choeurs et
ensembles reliés par des récitatifs anodins.
Créée à Rome en 1632, cette partition permettait
aussi d'exhiber les belles machineries chères au goût
baroque. En scène, le caractère de remplissage d'une
partie de la partition peut passer inaperçu, mais en version
de concert on a largement le temps de penser à autre chose
entre un arioso et un choeur, ces derniers étant d'une
beauté captivante."
- Gérard Souzay dans un entretien pour
Opéra International - septembre 1993
"J'ai chanté la musique
des XVIle et XVllIe siècles
avec une prédilection marquée r Monteverdi, Purcell et
surtout Bach, qui vous réserve toujours des surprises. Haendel
par exemple, que j'ai également abordé, n'en
réserve jamais. Quant à Rameau, dont j'ai
enregistré le Castor et Pollux, il ne m'a jamais vraiment
intéressé. Il est vrai que je me suis mesuré aux
répertoires les plus contrastés..."
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