MONTEZUMA

Costume pour un Americain

COMPOSITEUR

Carl Heinrich GRAUN
LIBRETTISTE

Frédéric II /Giampietro Tagliazucchi

DATE
DIRECTION
EDITEUR
NOMBRE
LANGUE
FICHE DETAILLEE
1967
Richard Bonynge
Decca
2 (extraits)
italien
1992
Johannes Goritzki
Delta
2
italien

 Tragedia per musica, écrite sur un livret en prose française de Frédéric II, le roi-philosophe, inspiré de l'Alzire de Voltaire, versifié en italien par le poète Giampietro Tagliazucchi. L'opéra fut représenté au Hofoper de Berlin, le 6 janvier 1755, sous la direction du compositeur, dans une mise en scène de la baronne von Weerts.

La distribution réunissait notamment la soprano Giovanna Astrua (Eupaforice), le castrat alto Porporino (Ferdinando Cortès), le castrat mezzo-soprano Giovanni Amadori (Montezuma).

Le livret relate la fin du dernier roi aztèque, assassiné en 1520 par le conquérant espagnol Cortès.

Personnages : Montezuma, empereur du Mexique (soprano), Eupaforice, reine de Tlascala, épouse de Montezuma (soprano), Tezeuco, serviteur imperial (ténor), Pilpatoè, general imperial (soprano), Erissena, confident de la reine (soprano), Narvès, commandant espagnol (soprano), Ferdinando Cortés, condottiere espagnol (soprano)

 

Représentations :

 

"On aurait volontiers ajouté quelques éléments, vrais ou faux, de couleur locale. L'opéra pourtant superbe de Graun avait grand-peine à trouver sa vraie dimension théâtrale. A cette longue succession d'airs isolés, il manquait des couleurs et de la chaleur. la faute en revient-elle à la direction impersonnelle de Jan Latham-Koenig ou à des interprètes trop soucieux de bien faire et par là rarement épanouis au sein d'une partition qu'ils découvraient avec une extrême prudence. Là où on attendait des héros, on ne rencontrait que de bons élèves. On salue néanmoins la performance très séduisante, très contrôlée, de Jennifer Larmore. D'Ewas Malas-Godlewska, on retiendra la précision des vocalises et des aigus, tout en regrettant une dimension vocale sensiblemnt insuffisante." (Opéra International - septembre 1990)

 

 

 

"Spectacle d'un raffinement extrême et d'une grâce inouïe. La musique...est d'un charme prenant et constant, sinfonie alertes, magnifiques arie"..."éblouissant spectacle"..."Alexandra Papadjiakou, jeune mezzo grec au timbre d'ambre"..."et Sophie Boulin qui a emporté un véritable triomphe. Cette jeune soprano colorature...a littéralement enthousisamé le public par sa belle technique". (Opéra International - janvier 1982)

 

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