COMPOSITEUR
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Jean-Baptiste LULLY
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LIBRETTISTE
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Molière
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Comédie-ballet en trois actes de Molière,
entrecoupée de ballets et de chants (LWV 41),
représentée à Chambord, le 6 octobre 1669,
devant le roi, au cours du Divertissement de Chambord.
Carlo Vigarani avait édifié un
théâtre au premier étage du château, autour
de l'escalier monumental faisant face à l'entrée
principale.
Lully remplaça Molière, malade, dans le
rôle de Pourceaugnac, et, on raconte qu'afin de dérider
le Roi, il bondit sur le clavecin situé devant la
scène, au milieu de l'orchestre, qui s'écroula. Lully
se retrouvant cul par dessus tête, déclenchant enfin
l'hilarité du Roi.
Les intermèdes comprenaient :
- une ouverture, suivie d'une Sérénade
à trois voix, exprimant les sentiments des deux amants
(Eraste et Julie, fille d'Oronte) qui, étant bien ensemble,
sont traversés par les caprices des parents. La
sérénade est suivie d'une danse des Maîtres
à danser, puis celle des Combattants «
l'épée à la main », enfin celle des
Curieux et Combattants réconciliés ;
- la scène X de l'acte I, avec deux Musiciens
italiens, en médecins grotesques, dont Il signor
Ciacchiarone, joué par Lully lui-même, et huit
Matassins accompagnés d'un "mélange d'instruments" ;
- la scène XI de l'acte I, où les deux
Musiciens accompagnés des matassins et des instruments,
dansent autour de M. de Pourceaugnac en chantant ;
- la scène XI de l'acte II, avec deux
Musiciens en Avocats, l'un parlant en traînant les paroles
et l'autre en parlant vite et en bredouillant, qui finissent par
un duo grotesque ;
- la scène VIII de l'acte III, avec une
Egyptienne et un Egyptien, un Musicien et un choeur, qui se
termine par un ballet de deux Vieilles, deux Scaramouches, deux
Pantalons, deux Docteurs et deux Arlequins.
La pièce fut imprimée par Jean Ribou en
1670.
Reprise à Versailles, le 4 novembre, avec les
ballets, puis au Palais Royal à partir du 15 novembre 1669 et
jusqu'en septembre 1672.
Reprise au château de Saint-Germain-en-Laye en
novembre 1681, puis à partir de juillet 1701 au
Théâtre des Fossés St Germain.
Com. Ball. de Moliere, en 3 Ac. en pro. faite &
jouée à Chambort pour le Roi, au mois de Septembre
1669, & représentée ensuite sur le Thé. du
Palais Royal, le 15 Novemb. de la méme année. Cette
piece, qui est mêlée de danses & de chansons
Françoises & Italiennes dont les airs étoient du
célebre Lully, se revoit souvent sur le Théatre, &
ce fut pendant ses représentations que la Troupe de Moliere
prit pour la premiere fois le titre de la Troupe du Roi. On
prétend que ce qui donna lieu à cette Coméd. fut
un Gentilhomme Limosin, qui un jour de spectacle, & dans une
querelle qu'il eut sur le Théatre avec les Comédiens,
étala une partie du ridicule dont il étoit
chargé, & dont Moliere sut très-bien tirer parti
pour amuser le Public. Sa piece se trouve tome cinquieme de ses
OEuvres. (de Léris - Dictionnaire des
Théâtres)
Représentations
:
- Opéra-Théâtre de Limoges
- 7 novembre 2006 - Limoges -
Théâtre de l'Union
- 17 novembre 2006 - Théâtre de Cachan - 20
décembre 2006 - Choisy-le-Roi -
Théâtre Paul Eluard - 22 décembre
2006 - Tremblay-en-France - Centre
culturel Aragon - 16 janvier 2007 - Théâtre de Longjumeau - 19
janvier 2007 - Nogent-sur-Marne- La
Scène Watteau - 23, 24 janvier 2007 - Vincennes - Théâtre Daniel
Sorano - 25 janvier 2007 - Théâtre de
Saint-Quentin-en-Yvelines - 26, 27 janvier 2007 -
Arles - Chapelle Saint-Martin du
Méjan - 1er février 2007 - Gap - Théâtre la Passerelle
- 2 février 2007 - Théâtre de Nîmes -
6, 7 février, 6, 7, 8 mars 2007 - Suresnes - Théâtre Jean
Vilar - 10, 11 février 2007 - Cergy - L’Apostrophe, Théâtre des
Arts - 14, 16 février 2007 - Compagnie Sandrine
Anglade - mise en scène Sandrine Anglade -
scénographie et costumesClaude Chestier -
chorégraphie Pascaline Verrier - lumières Eric
Blosse - avec Marco Horvat (baryton), Peter de Laurentiis
(ténor), François Lazarevitch (barayton), Olga
Pitarch (soprano) / Chantal Santon (soprano)
"Monsieur de Pourceaugnac,
riche bourgeois de Limoges, arrive à Paris afin
d’épouser Julie, suivant le désir de son père
Oronte. Mais celle-ci en aime un autre, Eraste, qui n’aura de cesse
de tendre des pièges au promis provincial pour le tourner en
ridicule et faire échouer le mariage. Le profond
désarroi du «dindon de la farce» rappelle Le
Misanthrope. «Toutes ces ombres contre lesquelles s’est battu
Alceste et cette société de masques et de machinations
prennent corps ici, explique Sandrine Anglade, s’exhibent dans toute
leur folie, particulièrement bien relayée par
l’utilisation dramatique de la musique éclatante de
Lully.»
Loin d’une reconstitution
historique, il s’agit ici de «renouer avec l’esprit
d’extrême ouverture, de liberté et d’improvisation qui
prévalaient au temps de Molière et Lully.» Les
musiciens jouent donc sans partition ce qui leur permet en plus de
tenir les seconds rôles de la pièce. L’œuvre est
abordée avec des questionnements d’aujourd’hui, dans un
désir fort de rencontre entre les arts que sont musique,
danse, jeu de l’acteur.
Sandrine Anglade et son
équipe travaillent sur des formes mêlant musique et
théâtre pour créer des objets d’une grande
unité, où acteurs et musiciens semblent appartenir
à une même espèce, avide d’échanges et de
qualité." (Théâtre de
St-Quentin-en-Yvelines)
- Rueil-Malmaison -
Théâtre André-Malraux - 22, 24, 25,
26, 27, 29 avril 1997 - Versailles -
Théâtre Montansier - 4, 11, 14, 15, 24
juin 1997 - Château de Chambord - 4, 5, 25, 26 juillet 1997
- La Simphonie du Marais - dir. Hugo Reyne - mise en scène
Jean-Louis Martin-Barbaz - chorégraphie
Marie-Geneviève Massé
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