L'INCORONAZIONE DI POPPEA

 L'Incoronazione di Poppea_Pritchard

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI
LIBRETTISTE

Giovanni Francesco Busenello
 
ORCHESTRE
Royal Philarmonic Orchestra
CHOEUR
Glyndebourne Festival Chorus (dir. Myer Fredman)
DIRECTION
John Pritchard

Amore
Annon Lee Silver

Poppea
Magda Laszlo

Nerone
Richard Lewis

Ottavia
Frances Bible

Ottone
Walter Alberti

Seneca
Carlo Cava

Drusilla
Lydia Marimpieri

Arnalta
Oralia Dominguez

Valletto
Duncan Robertson

Damigella
Soo-Bee Lee

Primo Soldato
Dennis Brandt

Secondo Soldato
Geral English

Pallade
Elizabeth Bainbridge

Liberto
John Shirley-Quirk

Lucano
Hugues Cuénod

Littore
Dennis Wicks

DATE D'ENREGISTREMENT
1962
LIEU D'ENREGISTREMENT
Festival de Glyndebourne
ENREGISTREMENT EN CONCERT
oui

EDITEUR
EMI Classics
COLLECTION
Double Forte
DATE DE PRODUCTION
2000
NOMBRE DE DISQUES
2 (+ madrigaux - English Chamber Orchestra - Raymond Leppard
CATEGORIE
ADD

 Critique de cet enregistrement dans :

"Cet éléphantiasis montéverdien est carrément terrifiant"

"Il ne s'agit pas pour nous de condamner le principe, pas nouveau, consistant à prendre (a fortiori, à faire découvrir) un ouvrage lyrique en y pratiquant coupures et autres réaménagements...Or, depuis son édition au milieu des années 1960, la version de Leppard est une erreur magistrale : à force de petites coupures, de transpositions injustifiées, de refus du travestissement et des ressorts tragi-comiques, et d'ignorance de la spécificité baroque, Leppard transforme le livret et la partition en un vulgaire matériau de scène et les ravale au rang de "prétextes", en attente d'une brillante réalisation scénique. Le pire est ici la lourdeur (le mot est faible) orchestrale et, par-dessus tout, la distribution vocale.

Magda Laszlo (Poppea) et Richard Lewis (Nerone) sont trop âgés et trop pâles ; ils semblent n'avoir rien compris aux subtilités et arrière-plans de leurs rôles. L'air terne qui plombe le reste du plateau (hormis Hugues Cuénod en Lucano), est trop gênéral pour que la production scénique de Glyndebourne et la direction musicale de John Pritchard n'y portent une lourde responsabilité."

"L'enregistrement...permet de se rendre compte du scandaleux massacre opéré par Raymond Leppard. Plus de prologue, les trois actes réduits à deux. La direction de Pritchard est littéralement amorphe, le style vocal de la plupart des interprètes déficient : Richard Lewis est un Néron à la voix lourde, Frances Bible une bien pâle Ottavia, Oralia Dominguez une Arnalta seulement préoccupée par son chant, seule Magda Laszlo donne un semblant de vie à poppée. Un document éloquent sur la façon dont, à l'époque, on traitait la musique ancienne".

"Echo des premières représentations au festival de Glyndebourne, on touche à l'épineux problème de l'édition établie par Raymond Leppard"..."tant de coupures, de tessitures transposées, de scènes déménagées, auxquelles Pritchard ajoute toute sa classique retenue, voilà qui nous éloigne de la résurrection de l'univers baroque".

 

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