IL RITORNO D'ULISSE

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI
LIBRETTISTE

Giacomo Badaoro
 
ORCHESTRE
London Philarmonic Orchestra
CHOEUR
Glyndebourne Chorus (dir. Peter Robinson)
DIRECTION
Raymond Leppard
MISE EN SCENE
Peter Hall
DECORS - COSTUMES
John Bury

Ulisse
Benjamin Luxon

Penelope
Janet Baker

Telemaco
Ian Caley

Eumete
Richard Lewis

Il Tempo, Antinoo
Ugo Trama

La Fortuna
Patricia Greig

Amore
Laureen Livingstone

Giove
Brian Burrows

Nettuno
Robert Lloyd

Minerva
Anne Howells

Giunone
Rae Woodland

Pisandro
J. Fryatt

Anfinome
Bernard Dickerson

Eurimaco
John Wakefield

Melanto
Janet Hugues

Iro
Alexander Oliver

Ericlea
Virgina Popova

L'humana fragilita
Annabel Hunt

DATE D'ENREGISTREMENT
1973
LIEU D'ENREGISTREMENT
Festival de Glyndebourne
ENREGISTREMENT EN CONCERT
oui

EDITEUR
Opera d'Oro
COLLECTION

DATE DE PRODUCTION
1998 (coffret de 2 cassettes VHS)

 Critique de cet enregistrement dans :

"L'univers de l'Ile au trésor de Stevenson entre parfois en contradiction avec les machineries du seicento recréées par John Bury de façon très maladroite. Janet Baker éprouve quelques difficultés dans le haut médium, mais sa Pénélope connaît quelques abandons romantiques, et se montre capable d'accents tendres et chaleureux, passionnés et ardents...La noblesse du port, alliée à une véritable aristocratie de l'accent confèrent beaucoup de vérité à son incarnation. Benjamin Luxon a l'accent autoritaire d'Ulisse, mais il chante constament forte, avec un timbre d'une dureté difficilement acceptable. Fort médiocre le reste de la distribution, qui touche le fond avec Robert Lloyd dans Nettuno."

"Le festival de Glyndebourne fit de son Ulysse un grand succès, repris plusieurs saisons. La télévision l'avait capté dès 1973, mais la bande vidéo ne fut commercialisée que dix-huit ans plus tard...L'opulence vocale de Janet Baker, la concentration dramatique, la qualité du pianissimo, la courbe de la phrase sont à admirer, et bien des moments rayonnent d'une émotion supérieurement contrôlée...Le reste de la production n'est pas pour séduire, ni pour amuser. Jeunes amoureux et vieux serviteurs sont d'un sérieux redoutable, allégories et dieux sont traités sans la moindre ironie, prétendants et protagonistes jouent un théâtre terriblement daté. Peter Hall fait preuve de peu d'imagination dans ses placements. Il a choisi la sobriété, la noblesse, une sorte de classicisme qui est à mille lieues de la liberté et du foisonnement monteverdiens. Le tout dans des costumes Renaissance et dans le décor austère de John Bury. Le fastueux et anachronique manteau sonore de Leppard paraît encore plus lourd que dans le disque."

 

 

 

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